Pour mieux comprendre les différents moments de la Messe :
1 - Le temps pénitentiel au début de la Messe.
Demander pardon à notre Dieu
en reconnaissant nos péchés.
Pour "profiter" de la Parole de Dieu qui va nous être transmise et du sacrifice eucharistique qui nous sauve, il importe au préalable que nous reconnaissions en avoir besoin. Le célébrant peut introduire cette invitation à la pénitence par une monition. Une monition veut dire que l’on peut adopter la formule proposée ; elle se reconnaît car on précise la formule avec l’expression « par exemple ». Quelques instants de silence seront profitables pour laisser chacun examiner quelque peu sa conscience. Quatre formules sont possibles :
le «je confesse» ; les versets tirés de l’Écriture ; le Kyrie développé, et l’aspersion de l’eau bénite.
Le « je confesse »
Tous se reconnaissent pêcheurs devant Dieu, les autres, la Vierge Marie, les anges et les saints. Il est significatif que le « je confesse » nous fasse demander la prière des autres : solidaires dans le péché, nous le sommes aussi dans la sainteté, même fort imparfaite ; c’est la communion des saints ! En « Dieu tout puissant » il faut entendre « tout puissant d’amour » ce qui veut dire qu’on confesse avant tout l’amour de Dieu dont on sait qu’il est pardon. Aux paroles « Oui j’ai vraiment péché"
Les versets bibliques
A la place du « Je confesse » une première possibilité, empruntée, dans sa formule, à des phrases de la Bible, nous est offerte. A une forme de supplication adressée à Dieu l’assemblée répond comme pour justifier cette invocation.
« Seigneur, accorde-nous ton pardon » (Ps 122) « Nous avons pêché contre Toi » (Jn 14,20)
« Montre-nous ta miséricorde » (Ps 84) « Et nous serons sauvés ! » (ib.) Ces versets bibliques peuvent être dits ou chantés.
Le kyrie développé
C’est une autre forme d’acte pénitentiel qui est proposée. C’est un développement du kyrie, et qui en tient lieu, qui s’adresse toujours au Christ même s’il y est fait mention des trois Personnes trinitaires. Le kyrie s’adresse au Christ. Habituellement les invocations « Prends pitié » ou « Seigneur, prends pitié » ou encore « prends pitié de nous » se font deux fois. La mélodie peut parfois demander que ce soit davantage.
La bénédiction de l’eau et l’aspersion
Seulement aux messes dominicales, le rite de la bénédiction de l’eau et l’aspersion peut tenir lieu de la préparation pénitentielle. Il constitue la reprise d’un rite de la Vigile pascale et se veut être un rappel de notre baptême. Après avoir salué l’assemblée, le célébrant l’invite à prier quelques instants en silence, puis il bénit l’eau en utilisant l’une des formules prévues dans le Missel. L’une de celles-ci est propre au Temps pascal.
Les processions
Au 2 février comme au dimanche des Rameaux, la bénédiction des cierges et des rameaux et la procession qui suit cette bénédiction tiennent lieu de rite pénitentiel.